Je relis Le Cheval
d'orgeuil (1975), de Pierre Jakez Hélias, l'un de mes lointains
aïeux par alliance, qui relate la rude vie de paysans bigoudens au début du Xxe
siècle. Deux phrases retiennent particulièrement mon attention :
« La vie des pauvres
gens ressemble assez souvent à ces romans ou ces pièces de théâtre
que les critiques bourgeois, dans leur confortable suffisance,
appellent de mauvais mélodrames. » (p. 27)
Et cette croyance
superstitieuse en l'incarnation canine de la misère : « Prenez
garde à la Chienne du Monde qui vous saute dessus et n'aboie
jamais. »
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