mercredi 12 décembre 2012

Un littoral brûlé par les sels de mer et d'argent (« Trapani », 2010)






© Yannick Vigouroux, « Trapani, juin 2010 » (série Littoralités)




Lorsque je regarde le grain argentique étrange et désordonné (bien qu'il semble animé d'une logique interne, malgré tout) d' une partie de mes « Littoralités » réalisées dans le port de Trapani en 2010, j'ai de plus en plus le sentiment de me retrouver face au matériau brut d'un rêve éveillé. Celui d'un littoral mental brûlé par le soleil, le vent, les sels de mer et d'argent. Pourquoi aimer tant les friches et les herbes maigres de cette Méditerranée utopique, sans cesse réinventée ? La mémoire me fait souvent penser à un buvard, ou encore à un ressac capricieux, qui absorbe et rejette ce qu'il veut.




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