mardi 27 novembre 2012

« Cannes, 1927 », une séquence de cinéma muet ? (Pourquoi collectionner une mémoire anonyme ? La suite)


  
Anonyme, « Cannes, 1927 », 
deux épreuves gélation-argentique avec réhauts de couleur
(coll. Yannick Vigouroux)





Une fausse stéréoscopie, mais l'amorce d'une vraie chronophotographie, et le balbutiement d'une séquence de cinéma muet. Au bras de son mari la jeune femme se promène à Cannes dans ses habits élégants. Lui est coiffé d'un canotier, elle de ce fameux « chapeau cloche, » icône vestimentaire des années 1920. Le couple progresse dans un lent ralenti intemporel. La scène est si belle et un peu iréelle - impression renforcée par la colorisation partielle des tirages.









A lire, l'introduction d'Anne-Marie Garat au Photopoche n° 143, ANON. Photographies anonymes: http://www.actes-sud.fr/catalogue/photographie/anon


Une exposition accompagne la sortie de cette publication à la galerie Faits & Causes à Paris :

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