jeudi 11 octobre 2012

Le Panthéon des anonymes (Pourquoi collectionner une mémoire anonyme ? La suite)


© Photo Yannick Vigouroux, « Le Panthéon des anonymes » (Poladroid)







La contraction de l'espace et du temps photographique s'accomplit aussi dans la similitude des poses et des attitudes : un homme ou une femme pose pour un portrait « carte de visite » dans les années 1860, appuyé sur le dossier d'une chaise, et instinctivement, tout naturellement, la jeune femme de Cannes reproduit le même geste en extérieur un siècle plus tard. Sans toucher à l'intensité du vertige qui gagne Kim Novak dans Vertigo (1958) d'Alfred Hitchcok face à la coupe d'un tronc de séquoia plusieurs fois centenaires, j' éprouve un petit frisson de bonheur à rapprocher ces images de même format qui font partie désormais de la même famille, dans mon petit Panthéon des anonymes.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire