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Photo Yannick Vigouroux, « Le Panthéon des anonymes »
(Poladroid)
La contraction de l'espace et du temps
photographique s'accomplit aussi dans la similitude des poses et des
attitudes : un homme ou une femme pose pour un portrait « carte
de visite » dans les années 1860, appuyé sur le dossier d'une
chaise, et instinctivement, tout naturellement, la jeune femme de
Cannes reproduit le même geste en extérieur un siècle plus tard.
Sans toucher à l'intensité du vertige qui gagne Kim Novak dans
Vertigo (1958) d'Alfred Hitchcok face à la coupe d'un tronc
de séquoia plusieurs fois centenaires, j' éprouve un petit frisson
de bonheur à rapprocher ces images de même format qui font partie
désormais de la même famille, dans mon petit Panthéon des
anonymes.
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