© Martial Verdier
L’exposition Mises en tension (de la photographie) se déroule du 13 février au 22 mars à la galerie Immix, Espace Jemmapes, 116, Quai de Jemmapes, 75010 Paris.
Une rencontre-débat avec les artistes et le curateur aura lieu le jeudi 6 mars, de 19 h 30 à 21 h 30.
Une exposition organisée par Martial Verdier et TK-21 LaRevue (www.tk-21.com).
© Yannick Vigouroux
Des barrières en béton comme des hachures verticales séparant la route de La Manche. L’ailleurs nous aspire irrésistiblement dans la trouée donnant sur cette mer à marée haute d’un bleu tirant sur le vert, légèrement démontée…
Depuis plusieurs années, suite à une donation que je lui ai faite, l’ARDI-photographies (Caen) a entrepris la numérisation et l’inventaire des contacts couleur et noir et blancs de ma production artistique argentique pendant 25 ans. Un travail de longues haleine…
Les négatifs et tirages originaux sont conservés dans les réserves du Musée de Normandie, dans l’enceinte du Château de Caen, dans des conditions optimales dont je suis infiniment satisfait.
Sélectionnées par la conservatrice du Musée des Beaux-Arts de Caen, des images inédites n’existant pour l’instant que sous la forme de minuscules contacts 6x9 cm et de négatifs, comme cette vue de Grandcamp en Normandie, seront exposées dans la galerie Mancel. Réalisés par Picto à Paris, des tirages parfois de grande taille créeront un rythme face à mon format habituel (24 x 30 cm). Le thème : l’horizon. Un beau programme !
© Bernard Gast
Le 11 février 2025, j’ai fixé une cinquantaine de Fuji Instax Wide du littoral normand, breton, galicien et marseillais sur un mur de l’Immix galerie. Un déploiement organique conçu en diagonale, telle une ample vague descendante, de minuscules vues de bord de mer. Je n’en avais encore jamais présenté autant. Une logique de "prolifération", pour paraphraser Martial Verdier, le curateur, où j’ai toutefois tenté de ménager des respirations, à l’image de celles que l’on éprouve lorsqu’on se balade sur le littoral. Cet espace intermédiaire nous confronte en effet à un vide salutaire (surtout à marée basse par fort coefficient sur les grandes plages de l’Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord) propice à la rêverie, à la fiction.
