mercredi 25 septembre 2013

« VACATIO » exposition de photographies au Centre Luigi di Sarro, Rome, 10-31 octobre 2013



VACATIO






«La sensation de la vacance est une chose que l'extrême jeunesse est inapte à apprécier : elle lui apparaît toujours soit sous la catégorie du vide, soit sous celle du sentimental  » (Charles Du Bos)


Le vide et ses environs, aussi bien dans la tête que dans l’espace... «  trente rayons convergent au moyeu et que c'est le vide médian qui fait tourner la roue  », le vide est moteur de toute chose et c’est le vide qui, fondamentalement relie ces photographies.

Pietrantonio induit définitivement la vacance post-coïtum dans ses élégants photo-camés-graphies, vanités et vacuité... béance et comblement.
Les photographies d’Emmanuel Rioufol présente des photographies, où la vacance de l’esprit, exprimée dans la folie – ou de l’extrême lucidité – est sensible, palpable... et déroutante.
La vacance existentielle des photographies de Yannick Vigouroux nous saisie et nous ravis. Il s’évertue, dans une certaine jubilation, discrète, à faire jaillir du presque rien des «  métamorphoses  », un émerveillement.
Instants vides des photographies de Xavier Martel, qui se revendique en vacances permanentes, et qui propose des images d’une réalité ténue, vide spatial apparent en écho à sa disponibilité mentale.
Faire des images – constructions mentales faites de références assimilées, de savoir technique conjugués, de connaissances emmagasinées, bruit et fureur – n’est possible que par la vacance. C’est cet état d’esprit qui est nécessaire pour faire des images... au moment où tout se noue.


Xaver Martel 




Carnets pyrénéens # 20 Septembre : fin de saison à Font-Romeu

Comme ailleurs en France, et surtout en province, les boutiques sont fermées le lundi. C'est aussi la fin de la saison d'été. La place qui surplombe la vallée est quasiment déserte. Un homme âgé portant une casquette blanche photographie sa femme assise sur le cheval de bois du manège ancien à l'arrêt. Les animaux ont le visage penché, débonnaire souvent  ; certains semblent sourire  ; d'autres grimacent  des mimiques définitivement figées. Le porcelet rose insolent à la peinture écaillée me tire la langue.

lundi 23 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 19 : le port de Collioure



Je rêvais depuis longtemps de voir Collioure, port de prédilection des fauvistes immortalisé par André Derain et Henri Matisse dont je connaissais bien les fenêtres colorées, saturées de lumière et de sérénité (toiles conservées dans les musées parisiens)  : difficile de nous garer comme prévu mais l'automne approche et le site n'est pas saturé de touristes comme je le craignais. Je découvre la célèbre église à la tour ronde et fortifiée plantée dans la mer, quelques embarcations en bois bariolées aux allures de navires phéniciens  ; j'apprends que depuis les Grecs anciens les lamparos (de l'espagnol «  lampara  » = «  lumière  ») permettent de pêcher sardines, anchois et maquereaux attirés attirés par la lueur du lampion suspendu sur la proue. Un peu partout, des cadres en métal fixés sur des tiges suggèrent aux visiteurs de composer leurs paysages comme le firent les peintres. Autant de dispositifs, pièges de vision et de lumière qui aimantent mon regard émerveillé, comme le rectangle bleu profond de la mer découvert quelques minutes plus tôt en voiture en haut de la falaise. Sur le trajet du retour, après un pique-nique sur la plage avec mes amis, je photographie une boule en verre hypnotisante dans laquelle s'enroule une spirale du même bleu intense, reflettant la rue et condensant toutes ces scènes et ces sensations.

Carnets pyrénéens # 18 : Perpignan, l'homme au masque d'ombre



Dans la rue du commerce de Perpignan, à côté du Castillet, tel un masque partiel, l'ombre mange la moitié du visage de l'homme, découpe brute. En marchant comme lui dans cette tranchée de lumière urbaine je me pose ces questions  : à quoi pense-t-il à ce moment précis  ? Quelle sa vie, derrière lui, et devant lui  ? Quels visages précis, bien distincts ou au contraire brouillés, floutés par l'oubli, ont habité celle-ci, et surgiront plus tard  ?

vendredi 20 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 17 : le chalet blanc

Dans le chemin de la descente, une trouée entre les arbres révèle une maison blanche sur fond de montagnes et nuages se confondant en courbes, transparences et opacités bleues qui semblent peintes par un pinceau invisible  : un chalet rassurant comme en rêvent tous les enfants – je songe au chalet jouet et ses morceaux de bois, fabriqué dans le Jura, qu'il fallait monter soi-même en emboîtant patiemment les pièces, avec lequel j'ai tant joué petit garçon.

jeudi 19 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 16 : découverte de l'artisanat pakistalan à Font-Romeu

C'est indéniablement un beau couteau de montagnard  ; j'aime sa lame large, l'élégance de son manche en olivier qui se termine par une pointe en métal légèrement inclinée, si typique des couteaux de Cerdagne... C'est aussi, dans la vitrine de la boutique de cette station balnéaire, l'article le moins cher  : 8,50 euros. Je demande à la vendeuse de me montrer l'objet, et d'où provient cette petite merveille de l'artisanat catalan. Elle me répond sans détours qu'elle l'ignore mais l'étiquette qui orne le revers du manche nous donne immédiatement la réponse  : «  Made in Pakistan  ».

lundi 16 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 15 : le pigeon en stuc cassé

Dans la courette,  à côté de la boulangerie «  La Paillasse  » abandonnée et de sa boîte aux lettres de guingois, un pigeon en stuc cassé, une jarre serrée dans une patte, surplombe une barrière en ciment. Au milieu des herbes sauvages du jardin, je cueille de la menthe dont j'aime la couleur verte franche et revigorante, comme l'odeur qu'elle laisse sur mes mains, longtemps, que j'associe désormais aux reflets bleutés des ombres sur le sol. L'automne approche, je le sens.

Carnets pyrénéens # 14 : Les Vêpres sonnent la fin de l'été ?

Alors que l'église d'Odeillo sonne les Vêpres, l'ombre du tuyau rouillé sur le mur d'angle ressemble à celle, sinueuse, d'un long serpent ou lézard vertical. Deux pancartes bleues, de chaque côté, signalent la «  Rue de la République  » et la «  Rue de l'église  ». Les cloches sonnent-elles la fin de l'été  ?

mercredi 11 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 13 : « Do you believe in love after love ?... » (Cher)


Mon écoute assidue Radio bleue France-Roussillon me projette depuis quelques jours sur les routes sinueuses de l'île de Majorque (Mallorca), sur lesquelles je ne cessais d écouter une cassette audio contenant un Best of de Cher, et sa rengaine électro remixée « Do you believe in love after love ? »... C'était, en 2002, mon premier séjour sur l'île.

Il a plu hier sur les Pyrénées-Orientales et, curieusement, dans les sentiers humides où je me suis promené hier, la chanson que je ne cessai d'entendre dans ma tête, insistante, lancinante, conférait une étrange coloration disco au village si typique, traditionnel, d'Odeillo !





 









dimanche 8 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 12 : Odeillo un dimanche matin, un mirage de montagne ?


Sur la route, dans la descente, Odeillo dans le brouillard épais ressemble à un village qui serait tout à coup, plate-forme instable, remonté ou redescendu de ses fondations. Nappes de vapeur froides sur les routes fumantes, mais ce ne sont pas celles, brûlantes, auxquelles je suis habitués : tout cela me paraît improbable, surgi brusquement d'un rêve matinal.

Retrouver si tôt un dimanche tous ces repères désormais familiers, l'angle d'une rue, une toiture, un échafaudage, dans un décor fantomatique, vaporeux et frais... Des créatures étranges surgiront-elles comme dans un conte montagnard ? Il a plu hier et seuls les escargots catalans jaunes et noirs, petits et grands, sont de sortie sur les talus.

Le village endormi semble ne pas vouloir sortir de sa léthargie cotonneuse et refermé sur lui-même, dans sa gangue de silence, il reste tapi au creux de la vallée.

Je continue de marcher et tout à coup, les brumes se dissipent. Sur la place de l'église, tout est clair.

Au retour, je ramasse quelques coquilles d'escargots catalans striés de bandes jaunes et noires, vides et si belles, comme je le faisais en juillet avec Caroline en Bretagne, glanant les coquilles multicolores des minuscules escargots de mer et les coquilles de berniques (ou « Birniks ») qui ressemblent tant à des « chapeaux chinois », dont c'est le surnom.

Lorsque je n'ai pas de carnet et de crayon, j'envoie désormais des textos à moi-même, j'en ai pris l'habitude l'autre jour en randonnée... étrange méthode je trouve, mais efficace ! C'est ce que je fais lors de cette halte sur une pierre de muret, alors que je reprends mon souffle, et reprends la lecture des premières pages de La Peste (1947) d'Albert Camus, pour entrer à nouveau en contact avec Oran et le docteur Rieux : « Le matin du 16 avril, le docteur Rieux sortit de son cabinet et buta sur un rat mort, au milieu du palier. Sur le moment, il écarta la bête sans y prendre garde. Mais, arrivé dans la rue, la pensée lui vint que ce rat n'était pas à sa place et il retourna sur ses pas pour avertir le concierge. »



samedi 7 septembre 2013

Carnets Pyrénéens # 11 : « Il faut imaginer Sisyphe laborieux »


A travers la fenêtre du bus qui me conduit vers Villefranche-de-Conflent, sur la paroi de la montage, dans le filet métallique qui maintient les éboulis, surgit une pancarte jaune sur laquelle je peux lire ces mots : « SISYPHE, TRAVAUX DIFFICILES » accompagné d'un téléphone dont le préfixe est 04.

vendredi 6 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 10 : la tricoteuse d'ombres


Telle un spectre, une apparition dont tu ne saurais dire si elle est de bonne ou mauvaise augure, tu ne cesse de croiser depuis ton arrivée dans le village cette femme âgée, jamais assise au même endroit, au détour d'un sentier, au coin d'une ruelle. Celle que tu a surnommée la « tricoteuse d'ombres » ne cesse de se déplacer, fuyant la lumière trop forte. Quand tu passes devant elle tu la salues, comme c'est l'usage ici en montagne et l'était dans la campagne de ton enfance (depuis longtemps perdu ailleurs dans les grandes villes) ; elle te répond à chaque rencontre silencieusement en opinant du chef, son cou est si gracile qu'il te semble qu'il pourrait se briser là d'un coup, en deux, comme du bois sec ; parfois un léger sourire semble flotter sur son beau visage ridé et serein, mais tu n'en est pas sûr, tant la veille dame est visiblement absorbée par sa tâche quotidienne.

jeudi 5 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 9 : Odeillo, un village catalan


Je suis tombé immédiatement amoureux de ce petit village catalan. Lors d'une de mes marches, près une descente rapide du col, en contrebas, je découvre une église romane, qui comme l'indique l'inscription sur son fronton fut construite au XIe siècle et restaurée au XIXe siècle. L'église est flanquée de bâtiments administratifs qui ressemblent à une poste, une école, une mairie ? Là, les inscriptions sont en grande partie effacées. Sur la place minuscule, il ne subsiste qu'une cabine téléphonique, un banc. Pas de boutiques autour. Une antique 4 L décorée de damiers blancs et noir, ornée aussi d'une sorcière hilare chevauchant un ballet, est garée à côté, derrière un renfoncement. Les maisons anciennes en pierre, souvent serties ou coiffées d’échafaudages, partiellement en ruine parfois, ne ressemblent pas du tout aux chalets récents de bois de la grande station de ski voisine, Font-Romeu. Leurs silhouettes massives et irrégulières, loin de la symétrie des lotissements d'en haut, les ruelles étroites multiplient ombres géométriques, découpées de façon anarchique. Le silence et l'activité humaine bien présente mais discrète, la transparence de l'air : s'il n'y a pas de fontaine, tout m'évoque ici les villages catalans que j'ai visité ces dernières années de l'autre côté de la frontière espagnole, mais aussi de la région de Naples et la Sicile...

Carnets pyrénéens # 8 : tournent les manèges, fin d'été en pente raide, Font-Romeu, mardi 3 septembre 2013


Dans le village de montagne, le jour de la rentrée scolaire, dans la pente raide, trois adolescentes assises en tailleur sur le gazon s'amusent avec leurs téléphones mobiles et les textos échangés avec des garçons. L'une d'entre elle gesticule tellement qu'elle semble tomber à la renverse, au ralenti. Un énième règlement de compte à Marseille vient d'annoncer la télévision. La France interviendra t-elle en Syrie ? Comme le reste du monde, derrière les gamines, face au casino, le vieux manège continue à tourner mal ou bien, obstinément.

Carnets pyrénéens # 7 : l'abribus d' Odeillo-Via


Dans l'abribus bleu, tandis que le jour agonise au creux dans la vallée, dans le balbutiement confus des nuages qui semblent apeurés, l'homme aux bras tatoués (qui me fait penser à celui aperçu le premier soir de mon séjour dans les Pyrénées-Orientales), immobile et massif comme un rocher, fume sa cigarette et observe les derniers feux de la journée.

Carnets pyrénéens # 6 : les montagnes sont bleues


Les enfants dessinent et colorient les montagnes avec des feutres et crayon de couleur verts, parce qu'ils pensent que la montagne, en grande partie couverte de sapins et autres résineux, est forcément. Beaucoup d'adultes qui n'ont jamais observé de loin les montagnes pensent, par convention, la même chose. Or, je l'ai vérifié une fois de plus ici dans les Pyrénées, c'est le bleu avec une infinie quantité de variations atmosphériques, nuances changeantes, qui domine dans la montagne qu'elle soit haute ou basse (d'ailleurs ne dit-on pas «  La ligne bleue des Vosges  ?).

mercredi 4 septembre 2013

Carnets pyrénéens # 5 : la girouette, Odeillo, 4 septembre 2013


Sur le toit en tuiles aux reflets d'argent, et fond de ciel bleu mat comme celui d'un décor, la girouette en métal montre un chasseur : accompagné de son chien, portant son fusil cassé sur l'épaule droite, il ne cesse de bouger mais reste fixe sur son support.

dimanche 1 septembre 2013

« Be In ! Be Bollywood ! » de Géraldine Langlois à la chapelles d'Ixelles, Bruxelles, 12-29 septembre 2013

« Be In  ! Be Bollywood  ! »  : un leitmotiv que Géraldine Langlois a initié à l’issue de dix ans d’inaugurations et de présentations de son exposition de photographies «  L’essence du cinéma indien  » en Europe et jusqu’à Mumbai. Un parcours dynamique réalisé grâce à la complicité d’ artistes indiens de renom de la plus grande industrie au monde de cinéma et le soutien de fidèles partenaires tels que Wallonie Bruxelles International qui ont cru en elle et l’ont soutenue pendant cette décennie.
 
L’exposition et l'ouvrage L’essence du cinéma indien n'existeraient pas sans le premier reportage réalisé par Géraldine sur les enfants de la rue à Kolkata rencontrés en 1998. Elle publie cette année là sous l’égide de l’UNESCO Regardez pour le dire, et fait désormais de la phrase de Walt Whitman, «  Qui dégrade autrui me dégrade  » son credo.
 
En effet, la photographe-reporter a été alors profondément marquée par le fait qu’ à Kolkata, Mumbaï ou encore à Rabat (Maroc), les enfants de la rue réservent souvent leur maigre recette du jour non pas à l’alimentation, mais plutôt à la consommation d’images sur grand écran  !
 
Elle a voulu en savoir plus, comprendre leurs motivations, et a ainsi découvert le monde bollywoodien, ce cinéma populaire indien si foisonnant, et celui plus authentique aussi du cinéma d’auteur, qui «  nourrit  » tous ces enfants.
 
Elle alors découvert un monde fascinant de paillettes, conjuguant à la fois un grand humanisme et un grand professionnalisme  ! Une énergie positive extrêmement contagieuse et un formidable potentiel créatif innervent ce cinéma en constante évolution.
 
La synchronicité du centenaire du cinéma indien et de la manifestation nationale d’Europalia Inde dans son pays, la Belgique, en 2013, la conduit à initier les fondements d’une passerelle privilégiée entre l’Inde et l’Europe au «  cœur  » de celle-ci, Bruxelles. Elle souhaite créer dans cette capitale une plate-forme ambitieuse d’échanges et de rencontres annuelles entre les artistes des deux pays. C'est dans cette perspective qu'elle a déposé la marque «  Be In  ! Be Bollywood  !  ».
 
Géraldine se réjouit d'avoir l'occasion communiquer son enthousiasme pour le cinéma indien dans sa globalité et de le faire découvrir aux Belges et Européens qui le souvent si connaissent mal, pas du tout, ou peu.
 
Pour elle, ce cinéma haut en couleurs tant par ses chants, ses danses et ses costumes bigarrés que par la beauté et la finesse qui ressortent des films classiques ou des nouvelles productions révélées ces dernières années, sont vouées à apporter joie et découvertes dans de nombreuses chaumières  de Belgique  et du continent !
 
La photographe, qui voue un grand respect aux artistes et aux cinéastes du monde entier, éprouve par ailleurs le désir de partager les bienfaits de ce Septième art indien qui, comme le dit Gautaman Bhaskaran, «  vous met des ressorts aux pieds et une chanson aux lèvres  »  !
 
Rien de tel donc que de proposer un été indien avec son cinéma et de ressentir ses bienfaits à son contact avant l’hiver  !
Dans son élan, Géraldine présente son exposition en veillant au bien-être de tout un chacun et de la société en général, et surtout de nos jeunes générations, en proposant un programme de co-créations, d’ateliers, de conférences et de concerts organisés en matinée et en soirée pendant l’exposition et à travers le concept «  Be In  » qu’elle a mis sur pied. (voir www.bein-brussels.be).
 
Dans ce même esprit de partage et de collaboration, Géraldine met son exposition au service du plus grand nombre et invite les artistes belges imprégnés de l’Inde et inspirés par elle depuis des années, voire des décennies, à présenter leur travail en son sein.
 
Géraldine tient à remercier les artistes, cinéastes, institutions, la presse et le peuple indiens pour le chaleureux accueil qu’ils lui accordés pendant dix ans. Elle remercie aussi les autres partenaires pour leur précieux soutien et leur confiance, leur générosité, sans lesquels elle n’aurait pu se manifester avec autant de liberté et de créativité.
 
De tout cœur merci.
 

Démarche citoyenne de la photographe
 

En accord avec les objectifs de l’association Regardez pour le dire ASBL qu’elle a crée en 1998 et avec la préoccupation engagée et active qu’elle partage comme de nombreux acteurs, actrices et réalisateurs indiens, Géraldine Langlois fait donation de ses expositions Regardez pour le dire, L'essence du cinéma indien  et Durga Puja à l’asbl «  Regardez pour le dire  », dont les objectifs sont culturels et humanitaires. 50% des profits sur les ventes seront utilisés pour la coordination et à l’organisation du parcours itinérant de l’exposition à travers le monde, notamment en Afrique, Asie, Russie et tous pays demandeurs. Les autres 50% serviront à financer un programme d’ actions dont bénéficieront les enfants en difficulté en Inde au sein des deux centres dans lesquels elle a réalisé ses reportages à Kolkata. Ils aideront aussi un centre de Belgique qui œuvre également pour les enfants en difficulté, grâce à la diffusion d'une méthode (unique en Belgique) recourant aux élixirs floraux pour l’éducation sociale et émotionnelle, crée par Rosana Souto (Brésil).