lundi 22 avril 2013

Exposition « Bagnoles, peintures de Christian Martel, photographies de Pierryl», The Carosserie, Marseille, 17 avril-27 mai 2013










Après « Ballade avec Brownie » (série réalisée avec un Brownie flash 6 x 6 cm) Pierryl Peytavi, qui aime se définir comme un « photographe de la myopie », propose une autre forme de voyage dans le flou avec ses « courses de bagnoles ». Les captures d'écran qu'il expose à Marseille avec les toiles du peintre Christian Martel possèdent la même puissance expressive que les traits de pinceau de ce dernier. Icônes du cinéma américain, les voitures distordues semblent comprimables, transformables à l'infini. Le mythe de la toute-puissance technologique incarné par l'automobile - à tel point qu'elle constitue un personnage à part entière dans de nombreux films d'action ou fantastiques - est revisité avec une évidente jubilation et un humour contagieux.








 



dimanche 14 avril 2013

Les anges portent-ils encore des ailes ?


Photo Yannick Vigouroux, Paris, 14 avril 2013





Les anges portent-ils encore des ailes ? J'espère que oui, comme semblent le « prouver » ces ailes factices photographiées dans le métro hier soir... Elles ne « prouvent » rien, mais m'ont rappelé à mon « devoir  de fiction », en quelque sorte...


A propos d'Edouard Boubat et ses enfants ailés :




vendredi 5 avril 2013

La lumière de l'Estaque, avril 2013


Photo Yannick Vigouroux, 
« L'Estaque, Marseille, 3 avril 2013 »




A l'Estaque, par la magie de cette première journée printanière de soleil, j'ai eu étrangement le sentiment d'être à Venise. Dans ce restaurant constitué d'une succession de cabanons, une fenêtre donnant sur la mer m'a soudain renvoyé la douceur atmosphérique de ce décor si familier où ciel, mer, passé et présent, perceptions et fictions ne font qu'un.




Photo Yannick Vigouroux,
 « L'Estaque, Marseille, 3 avril 2013 »




« Quand, pour la première fois de ma vie, je suis allé à Venise en 1999, je m’imaginais celle-ci comme un immense piège à touristes au tracé aseptisé et balisé : j’ai découvert au contraire un labyrinthe intérieur où il faisait bon ce perdre ; fasciné, multipliant les prises de vue à la box, j’ai rencontré la sensation d’un temps suspendu entre ciel et lagune, retenu par les pierres et leur patine. » (« L'eau du rêve et le corps du temps, 2006 »)






Photo Yannick Vigouroux, 
« Venise, septembre 1999 »