mardi 21 janvier 2025

« Mises en tension (de la photographie), le syndrome du plasticien », Immix galerie, Paris Xe, 14 février au 22 mars 2025

 



 

 « L’exposition Mises en tension (de la photographie) se déroulera du 13 février au 22 mars à la galerie Immix, Espace Jemmapes, 116, Quai de Jemmapes, 75010 Paris.

Une rencontre-débat avec les artistes et le curateur aura lieu le jeudi 27 mars, de 19 h 30 à 21 h 30.

Une exposition organisée par Martial Verdier et TK-21 LaRevue (www.tk-21.com).

 

Le syndrome du plasticien

Accumulation, Chemins et barrières...

Quand la tension s’accumule, l’énergie finie par se libérer et de là naît la création.

Cinq photographes, plasticiens·nes, cheminent dans l’imagination et l’espace, franchissent les barrières tant physiques que psychologiques et accumulent images, sensations, couleurs, ombres, souffles et inspirations.

Partir de la notion de série photographique pour aller jusqu’à la suspension, la juxtaposition et la superposition. Les artistes construisent des histoires et nous accompagnent dans leurs univers en rompant les barrières.

La liberté est toujours pertinente.

Un cheminement de la photographie « référentielle » jusqu’à des constructions numériques et « virtuelle », en passant par le morcellement, la fragmentation, la reconstruction...

Avec :

Céline Bonnarde, Guillaume Dimanche, Bernard Gast, José Man Lius, Yannick Vigouroux. »

Martial Verdier

 

 


                                            © Photo Yannick Vigouroux

 

 

Je présenterai, organisés en constellations sur les murs, une centaine de Fuji Instaw Wide du littoral normand, breton, varois et marseillais.

dimanche 19 janvier 2025

« Portraits de Claire, 2021 (Fuji Instax Square) »

 



                                               © Photos Yannick Vigouroux




Le corps refusant l’abandon complet et ne consentant que brièvement à la pose qui est aussi une pause. Le visage qui s’offre et qui résiste à la fois au regard prédateur du portraitiste ; dans la quasi obscurité la main comme protection, barrière à cette entreprise…


J’ai cru longtemps ces précieux Fuji instax Square Monochromes égarés et je viens, en cherchant des images de littoral pour une exposition, de les retrouver dans un de mes innombrables albums.


Si la photographie est un un medium encore relativement jeune, il y a quelque chose d'opiniâtrement rituel et sacré qui remonte à la nuit des temps dans le portrait.



jeudi 9 janvier 2025

« Mers-les-Bains, 7 septembre 2024 : sténopé numérique n°18 »

 


                                                      © Photo Yannick Vigouroux

 

 

 

L'esprit vagabond et le regard concentré…


Les bords de mer, et les cabines de plage, encore et toujours… Je réalise à nouveau des sténopés numériques (les derniers dataient de 2007), du littoral mais aussi de fenêtres. Cette fois mon compact Canon, étant tombé en panne, a été remplacé par un reflex Canon (mon premier appareil « pro » numérique!) dont l’optique 35-85 mm a été remplacée par un capuchon percé d’un trou.


Encore une fois « un bon en avant technologique et un retour aux origines de la photographie » comme l'a si bien dit une amie en 2007.

 

« Les sténopés numériques de Pierryl Peytavi »

 



                                               © Photo Pierryl Peytavi




Comme moi (depuis 2007), Pierryl Peytavi, à côté de ses « Ballades [argentiques] avec Brownie », pratique désormais le sténopé numérique. A cette fin, il a remplacé l’optique de son reflex numérique Nikon par un capuchon percé d’un trou d’aiguille.


Dans une sélection resserrée sur les prises de vue en Méditerranée, ses images saturées de couleur, floues, proposent une envoûtante et dynamique errance visuelle qui donnent la part belle aux fragments urbains saisis sur le vif.


Je consacrerai un article plus complet au printemps 2025 dans la revue TK-21 à cette série.

mardi 7 janvier 2025

« Séance de portraits avec Camille, 28 juillet 2022 : le photographe est un collectionneur insatiable  »

 


                                                © Photos Yannick Vigouroux

 

 

Accumulation sur la petite table de mon séjour de Fuji Instax, des portraits de Camille « Belledejour » bottée de cuissardes en cuir, réalisés pendant l’été 2022.


Tout photographe, bien plus qu’un prédateur visuel, est selon moi un collectionneur insatiable qui collecte les archives du présent, ici exposées avant editing sous la forme d’une mosaïque qui semble se déployer à l’infini.


L’une de mes photos préférées, le délicat contrejour de la silhouette mince et altière de Camille au bord de la fenêtre.


 

« Paris, rue du Temple, 2001 (Polaroid 500) : la ruche urbaine »

 

                                                  

                                                  © Photo Yannick Vigouroux




En octobre 2000, pour mes trente ans, Xavier Martel et Christophe Mauberret, amis et camarades de promotion de l’ENP d’Arles, m’ont offert un magnifique Polaroid 500 doté sur son dos d’un réceptacle pour les films exposés (film qui hélas n’existe plus). L’ancêtre en quelque sorte du compact numérique !

 

Très vite je me suis mis à l’œuvre, photographiant inlassablement la foule à Paris. Cela en parallèle de mes prises de vue au Lomo LC-A.

 

Ivresse intense du regard : photographier en marchant, se perdre dans la ville et ses méandres infinis, immense ruche de passants, en isolant des individus comme autant de fragments saisis dans leur flux trépidant.