« Telle
[…] est l’extase du Polaroïd : tenir presque simultanément
l’objet et son image, comme si se réalisait cette vieille
physique, ou métaphysique, de la lumière, où chaque objet secrète
des doubles, des clichés de lui-même que nous captons par la vue.
C’est un rêve. C’est la matérialisation optique d’un
processus magique. La photo Polaroïd est comme une pellicule
extatique tombée de l’objet réel. »
(Jean
Baudrillard, Amérique,
Grasset, 1986)
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