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Yannick Vigouroux, « Trapani, juin 2010 » (série
Littoralités)
Lorsque je regarde le grain argentique
étrange et désordonné (bien qu'il semble animé d'une logique
interne, malgré tout) d' une partie de mes « Littoralités »
réalisées dans le port de Trapani en 2010, j'ai de plus en plus le
sentiment de me retrouver face au matériau brut d'un rêve éveillé.
Celui d'un littoral mental brûlé par le soleil, le vent, les sels
de mer et d'argent. Pourquoi aimer tant les friches et les herbes
maigres de cette Méditerranée utopique, sans cesse réinventée ?
La mémoire me fait souvent penser à un buvard, ou encore à un
ressac capricieux, qui absorbe et rejette ce qu'il veut.
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