« L’instant d’un espace, tout n’est plus entièrement terrestre et pas encore complètement marin. Là est l’image à la frontière des profondeurs de la surface photographique, en tension dans l’encadrement noir, incandescent, éraflé d’effractions lumineuses, frappé du nom du film ; en capture du moment et de la distance où tout se joue dans la variabilité de l’en-deçà et de l’au-delà de l’horizon. Le mot lui-même de Littoralités, inspiré de la géopoétique de Kenneth White, fait aujourd’hui sens dans les écrits de géographes qui analysent ces espaces aux limites changeantes. »
Jean-Marie Baldner, extrait de « Yannick Vigouroux, Littoralités. Le plaisir de l’image » in Nos Paris critiques [de lacritique.org], éditions Naima, mars 2025